Parfois, le confinement et les mesures de distanciation sociale donnent lieu à des événements impensables comme l’illustre l’histoire de cette dame de 79 ans qui a été verbalisée parce qu’elle a salué son mari à la fenêtre de sa maison de retraite.

C’est 20 minutes qui rapporte l’histoire d’une dame de 79 ans qui habite la commune de Graulhet dans le Tarn et dont la vie a pris un tournant inattendu  récemment. Son mari est pensionnaire d’un Ehpad et elle n’a plus l’occasion de le voir en personne en cette période de confinement. Pour continuer à lui donner le sourire, elle avait pris l’habitude de se rendre tous les jours à la fenêtre de sa maison de retraite pour lui montrer des messages qu’elle avait écrits sur son ardoise. Une initiative touchante qui a pris fin de manière brutale.

En effet, 20 minutes indique que jeudi dernier, des gendarmes ont décidé de la verbaliser en plus de lui expliquer qu’elle devait arrêter ses petites visites à la fenêtre de son mari. Pourtant, le quotidien explique qu’elle avait toujours sur elle une attestation de déplacement où elle cochait selon les jours la case «promenade» ou la case «assistance à personne vulnérable».

20 minutes raconte que la septuagénaire a été traumatisée par cette rencontre par les gendarmes et qu’elle refuse de quitter son domicile depuis cet événement. Sa fille se dit très inquiète pour elle. «Depuis, ma mère n’ose même plus sortir de chez elle (…). D’avoir été chassée comme ça, même si les gendarmes ont été très corrects, ça l’a bouleversée », relate-t-elle au quotidien.