8 personnes ont été sanctionnés

Suite à l’incident, le laboratoire en question a présenté ses excuses. Il s’est également vu retirer son autorisation quant à la production de vaccins contre la brucellose. Par ailleurs, huit employés de l’usine auraient subi des sanctions en raison de cette erreur. Les autorités de Lanzhou ont également révélé que les malades allaient recevoir une compensation financière à partir du mois d’octobre.

Qu’est-ce que la brucellose ?

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la brucellose est une maladie infectieuse due aux bactéries appartenant au genre Brucella. Affectant une majorité d’espèces mammifères, à savoir les ruminants sauvages et domestiques, elle se traduit par des pertes en lait, des avortements et une diminution de la fertilité, indique l’article de l’agence.

Elle peut également toucher l’Homme, provoquant des symptômes variés tels que de la fièvre, des maux de tête et des douleurs. Si elle évolue vers une forme chronique, la brucellose peut entraîner des complications ostéo-articulaires sévères. Les formes graves de la maladie restent toutefois exceptionnelles. Il en va de même pour les décès. Selon l’Anses, ces derniers sont très rares, même lorsque la personne ne subit aucun traitement.

Comment prévenir l’infection à la brucellose ?

Prévenir l’infection à la brucellose nécessite de connaître ses facteurs de risque. Selon l’Anses, ces derniers impliquent le contact avec des animaux infectés (ovins, caprins, bovins) ou l’ingestion d’aliments d’origine animale. Il peut s’agir de viande contaminée mal cuite, de produits laitiers crus, de crème glacée ou de beurre, entre autres aliments. L’inhalation est également possible, comme l’indiquent à Doctissimo le Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso et le Dr Lyonel Rossant, respectivement médecin généraliste et pédiatre. La bactérie pénètre alors dans l’organisme par voie digestive ou par la peau.

Les personnes les plus à risque de souffrir d’une brucellose sont les professionnels en contact avec des animaux contaminés, à savoir les vétérinaires, les agriculteurs, les bouchers ou encore les bergers. Selon l’Anses, elle est “une des premières maladies infectieuses contractées par le personnel des laboratoires lors d’analyses vétérinaires ou médicales”. Pour cette raison, il est essentiel que ces individus à risque respectent les mesures d’hygiène préconisées à savoir le lavage fréquent des mains ainsi que le port de gants, de masques et de lunettes.