Un homme de 88 ans incapable d’accéder à sa maison occupée par des squatteurs

Un octogénaire ne peut accéder à sa demeure à Toulouse depuis le mois de septembre parce que des squatteurs l’occupent et ont changé les serrures, rapporte 20 Minutes. 

Même si un jugement ordonne l’expulsion des intrus, elle ne sera possible qu’à la fin de la trêve hivernale, repoussée au 1er juin.

Roland et sa fille espéraient vendre la maison pour financer une place en Ehpad pour Roland, dans le but d’y rejoindre son épouse.

« C’est mon grand-père qui l’a fait construire, la sœur de ma mère y est née, j’y suis née et j’y ai encore mes jouets, mon père y a ses affaires, les lits étaient faits », explique à 20 Minutes Diane, toujours sous le choc de ce qui traîne depuis des mois.

Au mois de septembre dernier, Roland s’était installé à Albi dans un petit appartement, dans le but de sa rapprocher de sa femme, qui vit en Ehpad. L’aide-ménagère a alors tenté d’entrer sans succès d’entrer dans la demeure. Elle s’aperçoit alors rapidement que les serrures ne sont plus les mêmes et que plusieurs personnes squattent la demeure.

Ainsi débutent les soucis de Roland et sa fille dans le but d’expulser les intrus. La fille de Roland est immédiatement allée porter plainte au commissariat, en plus de prévenir l’agente immobilière chargée de la vente de la maison.

Le dossier a été saisi par un huissier et une avocate, avant que le tribunal ne juge le 23 octobre que les squatteurs pourront être expulsés àl a fin de la trêve hivernale… repoussée du 31 mars au 1er juin.

« On n’est pas des voleurs, on n’a rien fait de mal », a expliqué Roland à sa fille, qui demeure « sidérée par l’audace de ces gens qui impunément s’installent chez les autres ».

Après un premier article sur l’histoire, dimanche, Diane a reçu un appel de la préfecture lui annonçant que le ministère a saisi le dossier.

« Aujourd’hui, ce que l’on veut c’est qu’ils partent, que l’on puisse récupérer nos affaires et vendre la maison car les économies pour financer l’Ehpad ça part vite. Je veux qu’ils aient la chance de pouvoir vivre ensemble, l’esprit tranquille », souhaite Diane, qui aimerait bien que son père n’ait pas à attendre jusqu’au 1er juin.

Source: 20 Minutes · Crédit Photo: Google Street View

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