Des menaces glaçantes

C’est au moment où Jade a commencé à réaliser qu’il fallait absolument quitter cette relation infernale que Zane s’est montré encore plus violent.Et pour cause, il a battu sa compagne jusqu’au sang, l’a violée et lui a dit qu’il violerait sa petite sœur de 10 ans. Ses menaces glaçantes ont ensuite fusé et allaient de plus en plus loin. A l’autre bout du fil, elle pouvait entendre de son partenaire monstrueux : « Je vais te tuer parce que je suis un pervers ».

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Un amoureux protecteur

Avant de devenir un monstre sans cœur, Zane était ce qu’on pouvait appeler un prince charmant. Le couple s’était rencontré à l’université et la jeune femme a fait le premier pas pour séduire son petit ami. Seulement, ce dernier a vite commencé à l’appeler sans cesse au téléphone et l’élue de son cœur a interprété ce signal comme une volonté de protection de son partenaire.

Quand elle ne répondait pas, il lui laissait des messages vocaux terrifiants sur son répondeur. Quelques jours plus tard, l’homme montrait un autre visage en la faisant sentir comme « la seule personne au monde qui comptait pour lui ».

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Prise au piège

Le conte de fée n’allait pas durer puisque c’est au bout d’un mois à peine que Jane a pris la décision de quitter Zane. Seulement, ce dernier ne pouvait se faire à cette rupture et a commencé à s’en prendre à la famille de sa petite amie. « Je me sentais prisonnière et je suis restée avec lui pour protéger ma mère, ma sœur de 10 ans et mon frère Max âgé de 12 ans.

« C’était tout ce que j’avais au monde » raconte la victime de violences domestiques. Pour confier son mal-être au monde entier, la jeune femme a créé un compte Instagram où elle relatait son enfer. « Je pensais que si quelque chose de grave m’arrivait, la police aurait un journal intime auquel elle pouvait avoir accès » confie Jade.

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Un homme infidèle

Après ces messages vocaux terribles, Zane est revenu à son comportement de petit ami modèle. Le couple s’est même rendu en week-end chez la famille de Zane et le comportement de son tortionnaire était parfait.  C’était sans compter le message mystérieux d’une femme qui a contacté son bourreau. Il s’agissait de la maîtresse de l’homme violent.

Lors de cette découverte cruelle, il a alors redoublé de violence reprochant à sa compagne de fouiller dans son téléphone. « C’était la première fois qu’il me frappait. Je suis passée devant lui et je me suis enfermée dans la salle de bain et il m’a annoncée qu’il me quittait » a-t-elle raconté.

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Une escalade de violences

Après s’être enfermée aux toilettes, Jade allait vivre le pire. Son tortionnaire a forcé la porte et l’a battue avec sa ceinture. Mais cette grave violence n’allait pas s’arrêter là puisqu’il l’a menacée de lui trancher la gorge, de tuer toute sa famille et de violer sa petite sœur de 10 ans.

« J’étais à peine consciente lorsqu’il m’a traînée dans la chambre d’amis et m’a enfermée alors qu’il quittait la pièce » explique la jeune femme. Elle raconte alors les menaces de son petit ami. « J’ai une bombe à essence et je vais l’utiliser pour mettre le feu à toute ta famille.

Je vais violer ta sœur devant toi » martelait le monstre. Heureusement, sa maman qui s’était rendue compte de cette violence a appelé la police qui l’a condamné à verser une ordonnance communautaire pendant 12 mois et une contribution aux victimes de violence conjugale.

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La violence conjugale : la nécessité d’intervenir

Souvent, les victimes de violences ont tendance à culpabiliser et à minimiser les abus de leur compagnon. Pourtant, il est capital de les condamner avant que les coups n’engagent la mort de celle qui les subit. Par ailleurs, la violence domestique est un fléau qui peut se manifester sous forme d’abus physique ou sexuel mais aussi psychologique.

A cet effet, elle doit impérativement être dénoncée. Dans l’urgence, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie. Le 3919 est un numéro également dédié aux violences contre les femmes. Cette ligne est gratuite et anonyme et les bénévoles pourront apporter un soutien psychologique en plus d’intervenir pour les victimes.

Source : Santeplusmag