Un enfant de 3 ans atteint d’un trouble de la parole frappé et fouetté avec une laisse de chien par sa mère et son petit ami

Selon L’Organisation Mondiale de la Santé, près d’un milliard d’enfants dans le monde, âgés de 2 à 17 ans, ont subi des abus physiques, sexuels ou des négligences au cours de l’année 2018. Des chiffres alarmants lorsqu’on sait que la violence à l’encontre d’un enfant aura un impact sur sa santé physique et mentale tout au long de sa vie. Jaxsin Fellows est l’un de ces petits anges désabusés, son histoire relayée par nos confrères du Cincinnati fait froid dans le dos.

Chaque enfant doit être protégé de la violence. C’est un droit soutenu par la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Pourtant, la violence contre les enfants existe et persévère, provoquant des conséquences irrémédiables.

Jaxsin Fellows, une âme impuissante qui a souffert en silence

Ecorchures au visage, œil au beurre noir et dents cassées, tel est le résultat de l’indignité d’une mère et de l’agressivité de son petit ami. Jaxsin Fallows n’a que trois ans et souffre en sus d’un trouble de la parole. Impuissant, il ne pouvait ni se défendre ni exprimer sa douleur.

Nick Follows, le père du jeune garçon a déclaré à nos confrères du WLWT qu’il s’était effondré et avait fondu enlarmes quand il a vu son fils à l’hôpital pour la première fois. Ensanglanté et contusionné, les enquêteurs pensent que l’enfant aurait été violenté avec des objets contondants.

Laissé pour mort, la victime s’est vue incapable d’ouvrir les yeux le lendemain, en panique, ses bourreaux ont alors décidé d’emmener le petit garçon à l’hôpital. Karen et son petit ami ont d’abord tenté de dissimuler leurs actes en faisant croire qu’il était tombé dans les escaliers. Néanmoins, les enquêteurs n’étaient pas dupes, et ont rapidement décelé des incohérences dans les déclarations des deux suspects. L’un des policiers a d’ailleurs déclaré que c’était l’un des pires cas qu’il n’ait jamais vu.

Jaxsin est aujourd’hui en sécurité avec son père. Cela dit, il lui faudra énormément de temps pour se rétablir physiquement et peut-être toute une vie pour panser ses plaies et son traumatisme émotionnels. Sa grand-mère paternelle a créé une page afin de collecter des dons pour subvenir aux frais médicaux et juridiques futurs pour obtenir la garde du petit garçon.

La mère et son petit ami ont refusé d’avouer leur crime mais ont tout de même été inculpés par les autorités dans la mesure où c’étaient les seules personnes présentes au moment des faits. Ils ont donc été mis en détention en attendant leur procès, leur caution étant fixée à 100.000 $ chacun, l’équivalent de 88 000 euros.

Les conséquences dommageables de la violence faites aux enfants

La violence à l’encontre des enfants peut avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et le bien-être des enfants. Elle peut provoquer des blessures graves, perturber le développement du cerveau et entraîner des troubles du système nerveux, endocrinien, reproducteur, immunitaire ou respiratoire qui peuvent durer à vie. Aussi, les enfants victimes de violences sont plus susceptibles de développer des comportements autodestructeurs à l’âge adulte : Alcools, drogues ou encore comportements sexuels à risque. Ils ont également une grande probabilité d’échouer dans leur parcours scolaire et d’avoir des difficultés pour trouver et surtout garder un emploi. Dans certains cas, la violence faite aux enfants peut entraîner la mort. En effet, les homicides impliquant des armes à feupar exemple sont l’une des trois premières causes de mortalité chez les enfants.

Pour prévenir la violence faites aux enfants, l’OMS conseille notamment de :

·            Se protéger pendant les rapports sexuels pour éviter les grossesses non désirées

·            Ne pas boire d’alcool et ne pas consommer de substances nocives pendant la grossesse

·            Ne pas boire d’alcool et ne pas consommer de substances nocives lorsqu’on est parents

·            Améliorer les services prénatals et postnataux pour encadrer les nouveaux parents

·            Mettre en place des services adaptés pour former les nouveaux parents à la discipline et à l’éducation non violente.

Source : Santeplusmag

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