Cette policière musulmane n’enlèvera pas son voile même si elle y est obligée

L’élection d’un nouveau premier ministre au Québec a changé beaucoup de chose comme la tolérance envers le port de signes religieux ostentatoires au sein de la police et justement une policière musulmane a déclaré qu’elle n’enlèvera pas son voile même si elle y est obligée.

C’est la chaîne de télévision Radio-Canada qui révèle cette nouvelle qui va sans doute créer une grande polémique au cours des prochains jours voir des prochaines semaines. Une policière musulmane a déclaré qu’elle n’enlèvera pas son voile même si elle y est obligée. Cette jeune policière c’est Sondos Lamrhari qui fut la première élève en techniques policières à porter le voile au Québec. Radio-Canada explique qu’elle a demandé à rencontré le nouveau premier ministre du Québec François Legault afin qu’il revoit sa position concernant le port de signes religieux ostentatoires au sein de la police.

En effet, la chaîne de télévision explique que la jeune femme ne se pliera pas à la nouvelle réglementation que souhaite imposée la Coalition Avenir Québec. Pour elle c’est une atteinte à ses droits et libertés et si on l’oblige à enlever son hijab, elle aura pas de choix de quitter la police et de changer complètement de plan de carrière. Pour elle, François Legault doit revenir sur sa position sinon il risque de se mettre à dos une bonne partie de la population.

Radio-Canada explique que la jeune policière trouve cela dommage que sa religion soit pris en compte dans l’exercice de son métier. De plus, la chaîne de télévision explique que Sondos Lamrhari est une des policières les plus talentueuses de sa promotion. Ainsi lui obliger de retirer son voile serait une grande perte en termes de talent pour la police québécoise.

Son histoire fait évidemment les manchettes dans de nombreux médias ce qui a attiré l’attention de la Coalition Avenir Québec qui a décidé de répondre sobrement à sa demande de rencontre en expliquant que ce n’était pas la seule à avoir demandé une rencontre avec le premier ministre et qu’elle devra attendre son tour. Une réponse assez froide qui n’est pas bon signe pour l’avenir et qui risque malheureusement de diviser encore plus les québécois sur cette question épineuse.

 

Source: Radio-Canada
Crédit Photo: Facebook

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