Le SADS-CoV provoque des symptômes intestinaux importants

Selon les chercheurs, le SADS-CoV provoque chez le porc les mêmes symptômes que ceux liés au virus de la diarrhée épidémique porcine et affecte donc principalement le système intestinal. Il entraine une diarrhée aiguë et des vomissements intenses qui provoquent dans les cas les plus graves des déshydratations sévères et la mort. La mortalité peut d’ailleurs atteindre 100% chez les porcelets non sevrés.

Le virus s’est répliqué dans des cellules humaines

Les auteurs de l’article affirment que la transmission à l’Homme est possible. Pour cause, ces derniers sont parvenus à infecter des cellules humaines avec le virus. Toujours selon les chercheurs, ce dernier « s’est également répliqué efficacement dans plusieurs types de cellules pulmonaires primaires, ainsi que dans des cellules intestinales primaires ». Et les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là, puisque les scientifiques expliquent que, dans le cas d’un passage inter espèce, l’Homme ne dispose pas d’immunité à même de le protéger efficacement contre ce type de coronavirus.

Un traitement au Remdesivir pourrait être envisagé

Pour l’heure aucun cas de transmission à l’Homme n’a été observé mais il semblerait que le Remdesivir puisse être efficace contre le SADS-CoV-2.  Bien que l’OMS ait déconseillé son utilisation pour traiter la covid-19, le médicament a été utilisé pour traiter les formes graves de SARS-Cov-2. Ces données restent toutefois à confirmer. En attendant la mise au point d’un vaccin, les chercheurs concluent leur étude en soulignant que le SAD-CoV devrait être considéré comme « un pathogène émergent à haut risque ». Pour éviter une catastrophe sanitaire comme celle que nous connaissons aujourd’hui, les auteurs de l’étude insistent sur l’important de surveiller de près les cheptels de cochons et les éleveurs en contact avec eux afin d’éviter un éventuel passage à l’Homme.