Le garçon sous la protection des grands-parents

Les grands-parents qui tenaient fermement à la sécurité et la protection de leur petit-fils ont posté cette vidéo dans le but de tenir Hanna Winch et le département des services de l’enfance pour responsables. Un contenu qui a pu être distribué malgré la suppression de plusieurs publications.

Sur un ton critique le grand-père dénonce par le biais d’un post Facebook le manque d’initiative du département des services de protection de l’enfance à cet égard.

Par ailleurs, la tante de la mère maltraitante a déploré la situation en décrivant plus en détail cette vidéo accablante : « Elle l’a poussé si fort qu’il a eu le visage planté sur le tapis alors qu’il pleurait déjà ! Pourquoi ? Parce qu’elle était en colère ».

Aucune marque de blessure

Fort heureusement, le bébé ne présentait pas de signe visible de blessure selon les déclarations de la police. L’enfant est présentement sous la garde de sa grand-mère qui aurait depuis, libéré sa fille de prison sous caution. Plus tard, celui-ci aurait été remis à son père.

Selon la tante du bébé, il n’était pas étonnant que la mère de Hanna l’ait libéré de prison puisque l’enfant n’avait pas de marques. Toutefois, elle précise qu’il suffit de voir le contenu de la vidéo pour conclure que la présence de séquelles n’a pas d’importance.

Une collecte de fonds a été lancée sur Facebook pour aider le père du bébé à payer un avocat dans le but d’obtenir la garde de l’enfant.

Reconnaissance de la violence physique chez l’enfant

Comme dans le cas présent, les blessures causées par la violence ne sont pas toujours évidentes à détecter ou à diagnostiquer. Bien des fois, la volonté de donner une version exacte de la maltraitance encourue par l’enfant peut ne pas être manifestée notamment dans le cas où l’adulte est l’auteur de ces maltraitances physiques. A fortiori, les victimes de ce genre d’acte sont souvent trop jeunes ou en trop mauvais état pour être en mesure de raconter leur agression et d’appeler à l’aide.

Le cas de cet enfant rejoint bien le registre exposé par l’Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants qui stipule qu’une seule blessure ne mène pas essentiellement à un diagnostic de violence, mais certains schémas de traumatismes peuvent être grandement indicateurs de maltraitance et qu’il est important de reconnaître qu’il y a un diagnostic différentiel pour toute blessure possible. Une évaluation objective et exhaustive est alors de mise avant de diagnostiquer avec une certitude implacable un cas de violence.

Source : Santeplusmag