Le député Eric Ciotti appelle Macron à ne pas signer le Pacte de l’ONU sur les migrations

Le député Eric Ciotti (LR) appelle Emmanuel Macron à ne pas signer le Pacte mondial sur les migrations, « une boîte de Pandore qui instaurera un appel d’air mondial et une forme de droit à l’immigration », s’inquiète-t-il.

Non contraignant, ce pacte de l’ONU sera soumis à approbation les 10 et 11 décembre lors d’un sommet à Marrakech. Il avait été adopté à New York en juillet par tous les pays membres de l’organisation – à l’exception notable des États-Unis – mais depuis, les retraits ou reports de décision s’accumulent, jetant une sérieuse ombre sur le sommet à venir.

Pour Eric Ciotti, « au nom de l’intérêt de l’État, de sa souveraineté, pour le peuple français, Emmanuel Macron doit refuser de signer ce « pacte » », plaide-t-il dans une tribune publiée sur son blog vendredi et reprise par Le Figaro.

« Quel aveuglement peut le conduire à soutenir sans retenue un texte aussi dangereux pour l’équilibre de la France, mais aussi du monde ? », s’interroge le député Les Républicains, qui voit dans le texte « la pire réponse aux crises migratoires ».

« Derrière son apparente bienveillance, le « pacte » est animé par une idéologie dangereuse qui réduit les États à de simples gestionnaires de flux forcés », insiste M. Ciotti, estimant que « l’immigration n’est appréhendée qu’à travers ses bienfaits potentiels, sans aucune référence aux risques qu’elle fait courir aux populations, ni aux dégâts causés aux pays d’origine par la fuite des cerveaux ».

 

Le texte « impose une marche forcée vers le communautarisme, en fixant pour norme la « promotion des cultures, traditions et coutumes des populations des migrants » », s’alarme-t-il aussi, en s’interrogeant sur la nécessité de « garantir au nom de ce principe la promotion des cultures de pays où le voile intégral est légal, tout comme l’excision, la polygamie ou les mariages forcés ».

Premier du genre sur le sujet, le texte de l’ONU recense des principes (défense des droits de l’homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale) et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l’information, l’intégration des migrants, l’échange d’expertises.

Il interdit les détentions arbitraires, n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours.

D. S avec AFP

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