Un bistrot parisien donne leur chance aux autistes et aux trisomiques en leur proposant des emplois

L’une des ambitions de notre société actuelle est de limiter au maximum les injustices et d’éviter que certaines personnes ne soient mises à l’écart pour des raisons de couleur, de croyance ou de santé.

Les enfants trisomiques ou autistes grandissent parfois d’une manière très éloignée de la société, mais ce n’est pas toujours le cas grâce aux efforts de leur entourage, d’associations et de certaines personnes.

Dans le quartier Opéra de Paris (IIe arrondissement), le café Joyeux se distingue des autres brasseries du quartier grâce à son état d’esprit : la vingtaine d’employés est atteinte de troubles mentaux et cognitifs, comme par exemple de trisomie ou d’autisme.

Le patron a fait exprès de recruter ces candidats avec qui la vie n’a pas toujours été facile afin de redonner confiance et dignité à ces personnes victimes de leur handicap.

Alors que 90 % des handicapés mentaux sont actuellement sans emploi, Yann Bucaille Lanrezac a lui fait le choix de leur offrir leur chance, et peut se vanter d’avoir l’un des établissements les plus honorables de Paris sur le plan de son recrutement.

L’idée lui est venue en 2011, alors qu’il était en mer avec son association Eméraude solidaire, une association qui œuvre pour l’insertion des personnes exclues. Il explique : « Je me suis alors demandé ce que je pouvais mettre en place pour proposer un travail en milieu ordinaire à des personnes handicapées. » à 20 Minutes.

Il s’oriente alors vers la restauration, puis en 2017 il lance son premier café Joyeux à Rennes avant d’importer le concept à Paris.

« J’adore le travail », témoigne Emmanuel, un jeune serveur trisomique employé par Yann. « Nous travaillons avec des professionnels qui ont le sourire. Si tu as envie de travailler, c’est que tu es capable de le faire. Grâce à cette autonomie et au groupe, j’acquiers confiance et responsabilité’, ajoute-t-il à 20 Minutes.

Les employés ont également quelques traitements spéciaux adaptés à leurs besoins, comme des contrats à 17h par semaine au début, qui peuvent être augmentés lorsque l’employé s’en sent capable, ainsi que certaines astuces afin d’aider à remplir leur fonction du mieux que possible.

Les familles des employés témoignent également qu’elles ont vu une différence dans l’attitude, l’autonomie et la confiance en eux de ces enfants handicapés.

Quelle belle initiative ! On ne peut que saluer cette réussite !

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