La jeune femme de 25 ans affirme que l’homme a commencé à tenter de la violer, l’incitant à courir vers la cuisine et à saisir un couteau afin d’être en mesure de se défendre.

Mohamed Ilyas, un responsable de la police, a expliqué à l’agence de presse DPA que la femme avait ensuite coupé le pénis du violeur présumé.

L’homme qui est âgé 28 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital civil de la ville voisine de Faisalabad où il a reçu des soins pour ses blessures.

Les médias locaux ont laissé entendre que l’homme avait déjà été libéré.

Selon le surintendant adjoint de la police (ASP) Jaranwala Bilal Sulehri, l’homme et la femme se connaissaient et l’homme devait épouser quelqu’un d’autre.

Une enquête sur l’incident a été ouverte.

Des centaines de femmes sont violées au Pakistan chaque année, mais les mauvais traitements restent souvent impunis en raison de la législation et de la réticence des victimes à se manifester.

Au Pakistan, environ 70 à 90 % des femmes sont victimes d’une forme ou d’une autre de violence familiale au cours de leur vie et le viol conjugal est fréquent.

Cela rappelle aussi une histoire qui avait défrayé les manchettes dans les années 90 alors que Lorena Gallo avait tranché le pénis de son mari avec un couteau de cuisine pendant qu’ils étaient au lit dans la nuit du 23 juin 1993. Gallo avait accusé son conjoint de l’avoir violée et de l’avoir agressée à de nombreuses reprises.

Son conjoint, John Bobbitt, avait été acquitté en septembre 1993 d’une plainte pour agression sexuelle sur sa femme, tandis que celle-ci n’avait pas été reconnue coupable de l’agression qu’elle avait commise sur son mari, mais elle avait dû passer 45 jours dans un hôpital psychiatrique.