Le voisin qui avait tué le coq Marcel condamné à la prison

Un voisin mécontent du bruit que faisait le coq à côté de chez lui regrettera de l’avoir tué, puisqu’il vient d’être condamné à une peine de 5 mois de prison avec sursis et il lui est désormais interdit de porter une arme durant 3 ans, rapporte Le Parisien.  

C’est lundi que le tribunal correctionnel de Privas a condamné Gérard A, qui vit dans la commune de VInzieux en Ardèche.

Le 27 mai dernier, celui qui est âgé de 47 ans et qui travaille comme sapeur-pompier professionnel en a eu assez d’entendre le coq pousser la note. Il a donc sans hésitation sorti son fusil de chasse pour abattre la bête un peu trop bruyante à son goût.

L’homme a toutefois dit regretter son geste et a demandé pardon devant le juge. Il a d’ailleurs qualifié son geste d’« idiot » et l’a justifié par un conflit qui perdurait avec ses voisins depuis plusieurs années. « Je travaille en poste, je n’arrivais plus à me reposer », a-t-il soutenu, évoquant les insultes entre voisins, la trampoline de ses enfants brisées et un chien trop bruyant.

Gérard A. a d’abord versé de l’eau salée de ses voisins pour se venger, avant de tuer le coq de sang-froid dans l’enclos à 30 mètres de chez lui.

« L’idée, c’était de faire disparaître le coq et qu’ils pensent que le renard est passé par là », a raconté au juge Gérard A.

Toutefois, le voisin et propriétaire de Marcel, Sébastien Verney, avait tout filmé la scène avec sa caméra. « Nous avons été profondément choqués que l’on détruise notre potager et que l’on tue notre cher coq. Ma fille de 7 ans n’ose plus aller jouer près de la balançoire. Elle a peur de mourir », a-t-il dit.

« Ce dossier pourrait faire sourire, mais en fait non, compte tenu du contexte », a déclaré Me Nathalie De Roeck, l’avocate de la famille Verney.

« Vivre à la campagne, c’est accepter un cadre qui est différent de celui de la ville. Malheureusement, il est devenu compliqué de détenir des animaux de compagnie tels qu’un coq, qui est pourtant le symbole de notre pays .Ce jugement, c’est une reconnaissance pour les animaux de campagne. Nous espérons qu’il mette un coup d’arrêt à l’escalade de la violence », a ajouté après l’audience M. Verney.

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