Prise de conscience et sensibilisation

S’il n’est pas question d’interdire sa prescription, Nathalie Richard tient à préciser, « Pour renouveler l’ordonnance le patient devra revenir chez le médecin : cela permettra de réévaluer la douleur, s’il n’en prend pas trop et risque de devenir dépendant ». Elle déplore aussi l’ignorance de certains médecins et pharmaciens “qui ne savent pas que le tramadol est un opioïde”. Le but de cette initiative de l’ANSM est donc essentiellement de sensibiliser les professionnels et les patients quant aux risques potentiels liés à la prise du Tramadol, afin d’instaurer une surveillance plus étroite de sa consommation. L’experte tient à rappeler qu’il est nécessaire de poursuivre les traitements, soulignant que “ l’on a toujours un rapport bénéfice/risque favorable pour le Tramadol, sous réserve d’un bon usage ».