Le père dévasté, Chris Draper, qui a été privé de visites de ses enfants, était sous le choc d’apprendre que ses filles ont été assassinées par leur propre mère, qui était censée les protéger, leur offrir un foyer et une sécurité, et les aimer. La seule chose qui met du baume au cœur de ce papa, est que ses deux petites filles sont réunies ensemble.

La mère Louise, sans cœur, a commis deux meurtres prémédités pour lesquels elle a écopé 32 ans d’emprisonnement.

L’infanticide ou l’assassinat d’un enfant

L’instinct maternel est cette sensation primaire et unique qui lie le bébé à sa mère dès sa naissance. Elle lui porte de l’attention, de l’amour et tout ce qui est nécessaire à son épanouissement et son bonheur. Mais dans certains cas, lorsqu’il y a un déni de la grossesse de la part de la mère, et qu’elle ne développe aucun sentiment envers son bébé, elle a du mal à accepter cette relation mère-enfant, ce qui mène, dans certaines situations extrêmes à l’infanticide ou à l’homicide.

En France, 363 meurtres d’enfants ont été identifiés entre 2012 et 2016. Un constat alarmant qui affirme qu’un enfant (bébé ou jeune mineur) est tué par la mère ou le père, auteur d’infanticide.

Les causes de cet acte inexpliqué, peuvent être différentes selon qu’il soit commis par le père ou la mère. Paul Bensussan, psychiatre, expert agréé auprès de la cour de cassation, explique que l’infanticide commis par le père est souvent motivé par une sorte de punition destinée à faire souffrir la mère. Alors que lorsqu’il est commis par la mère, il s’explique souvent par une pathologie psychiatrique dont elle peut souffrir.