Les scientifiques qui ont étudié les excréments trouvés à 5000 mètres d’altitude estiment ainsi que les deux chats de Pallas vivraient dans le parc national de Sagarmatha, au Népal. Une bonne nouvelle pour la biodiversité, comme l’explique la Docteure Tracie Seimon de la Wildlife Conservation Society, dans un communiqué : « La découverte du chat de Pallas sur l’Everest met en lumière la riche biodiversité de cet écosystème éloigné des hautes montagnes et étend l’aire de répartition connue de cette espèce à l’est du Népal ».

Bien que la population mondiale du manul soit très peu connue, les scientifiques estiment cependant qu’elle est à la baisse. Les chats de Pallas sont en effet prisés et chassés pour leur fourrure.

Le chat de Pallas est classé comme espèce « quasi-menacée » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) depuis 2002, puis comme « préoccupation mineure » depuis 2019.