Toulouse : une dame de 89 ans retrouvée morte chez elle de froid. EDF lui avait coupé l’électricité

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Dans quel pays vivons-nous où EDF coupe l’électricité d’une vieille dame de 89 ans jusqu’à ce qu’elle en meure ? Pourtant c’est bien ce qui est arrivé ces jours-ci à Toulouse. Ces cas sont devenus monnaie courante, puisque nos entreprises nationales, nos administrations, nos collectivités locales, notre justice aiment à s’acharner sur les faibles, sur ceux qui à cause d’un handicap ou d’un grand âge ne peuvent se défendre face à la force publique. Ils ont évidemment beaucoup moins de courage face aux puissants, ou vers ceux qui ripostent physiquement. Non contre ceux-ci ils baissent les yeux et font mine de ne rien voir. Ceux-là on les craint donc on ne les embête pas. Prenez l’exemple de ces squats auquel on ne coupe jamais l’électricité et dont EDF est tenu de leur laisser un minimum de courant. Evidemment les lecteurs de gauche qui me lisent me diront que je mens. Mais qu’ils sortent de chez eux plutôt que de regarder les liens de l’administration sur internet.

C’est la France aux deux visages, d’un côté on tolère tout, on subventionne même pour que rien ne bouge et de l’autre on sanctionne, on punit, on détruit. Ce sont les temps injustes que vivent les nôtres.

Certains évidemment vont me dire que cette dame devait payer son électricité ? Voilà bien là une réflexion des plus idiotes. Car comment le pouvait-elle, elle qui était veuve ? Avec sa ridicule pension de retraite ? Cette facture d’électricité qui sans cesse augmente, jusqu’à avoir plus que doublé depuis sa privatisation partielle. D’autres me diront qu’il fallait mendier chez les services sociaux comme le fait tout bon oriental qui se respecte. Ces idées et ses leçons viennent toujours de ceux qui méconnaissent la vie, la vraie. La solidarité nationale n’allant jamais vers ceux de chez nous qui en ont le plus besoin, mais vers les filous sachant toutes les failles d’un système dont ils arrivent à vivre grassement.

Les vrais pauvres, les vrais démunis, les vrais fragiles ceux-là n’en voient jamais la couleur, de toute façon ça ne leur est pas destiné. Mais alors qu’on nous le dise, qu’on ne nous fasse pas croire le contraire.

En attendant cette dame qui devait encore vivre quelques années est morte, dans le froid seul, car EDF avait besoin de ces dizaines d’euros pour faire fonctionner ses centrales nucléaires. Une honte de plus dans notre paysage. Quand finirons-nous par réagir ? Pas demain c’est une certitude.

SOURCE LA DEPECHE

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